Qui suis-je?
Une présentation
s'impose : je m'appelle Léa, j'ai 29 ans et je suis maman de 2
petits amours : un ange envolé il y a un peu plus de 2 ans et
un petit bonhomme en pleine forme de presque 14 mois.
Mon histoire commence par
une belle soirée, un 24 juillet 2009, une rencontre, un coup de
foudre, au premier regard, j'ai su que c'était lui l'homme de ma vie
et qu'il serait le père de mes enfants. Vous allez vous dire que ça
n'arrive que dans les films mais non je vous assure cette rencontre a
bouleversé ma vie à jamais. Il s'appelle Frédéric, a 27 ans (il
en aura 28 le lendemain) et représente juste tout ce que je veux de
celui qui partagera ma vie.
Une semaine après, nous
sommes devant Notre Dame de Paris en amoureux, me voilà à rêver
mariage, nous regardons le calendrier de l'année 2012, année où je
finirai mes études d'orthophonie, puis tombons d'accord sur la date
du 1er septembre 2012. A ce moment-là, vous vous doutez bien qu'on
ne savait pas que ça se passerait effectivement comme cela !
3 ans plus tard, le 1er
septembre 2012, un des plus beaux jours de notre vie, celui de notre
mariage. Et oui le rêve est devenu réalité, j'ai épousé l'homme
le plus merveilleux qu'il soit à la date que nous avions fixée une
semaine après nous être rencontrés. Utopie ? Non un bonheur
absolu et un amour inconditionnel.
Quelques mois plus tard,
nous décidons l'arrêt de la pilule afin de concevoir notre
mini-nous, celui qui scellera à jamais notre union. Janvier 2014,
j'ai la forte intuition d'être enceinte. Je fais donc un test de
grossesse le jour où j'aurai dû avoir les « vilaines »
et là que vois-je apparaître, une deuxième barre. Quel bonheur, ça
y est je suis enfin enceinte, il me faudra tout de même un autre
test de grossesse, une prise de sang afin de confirmer tout cela et
de commencer à réaliser.
Mais notre monde de
bisounours va s'achever le 28 avril 2014, jour où nous apprenons que
notre premier bonhomme est porteur d'un spina bifida dans sa forme la
plus grave et qu'il va falloir prendre la décision d'arrêter la
grossesse pour qu'il ne souffre pas. J'ai accouché le 10 mai 2014 de
ce petit être sans vie. Ma 1ère décision de maman a été de
laisser s'envoler mon premier enfant : un choix du non- choix
qui a eu des impacts indéniables sur ma façon de voir la maternité.
Août 2014, me voilà de
nouveau enceinte. Et là, c'est le début des angoisses, le début
d'un long stress, d'une grossesse très éprouvante remplie de peurs
irrationnelles et incontrôlables...
Un 2ème petit bonhomme
en pleine forme mais qui nous fera pas mal de frayeurs : un
utérus très contractile avec un alitement strict dès 21 semaines avec un
traitement sous loxen. On a également eu peur d'un séjour en néonat
mais notre bonhomme est finalement arrivé comme une fleur à terme.
28 avril 2015, un an jour
pour jour après que l'on ait appris le spina de son grand frère des
étoiles, Nolan est enfin dans nos bras, je l'entends pleurer et je
m'effondre, ça y est nous voilà parents d'un petit bonhomme en
pleine forme, j'ai du mal à réaliser. Il est tellement beau, 48cm
pour 3,490 kg, un beau bébé. Depuis ce jour, je peux dire que mon
fils m'a redonné la vie et que je profite de chaque instant à ses
côtés.
L'envol de notre premier
enfant a été un vrai électrochoc alors on essaie
d'accompagner notre fils du mieux que l'on peut au quotidien, on a
fait de nombreux choix tranchés sur la façon de voir notre rôle de
parents afin de permettre à Nolan de s'épanouir au mieux.
« Il n'y a pas
de parents idéals : juste des parents qui essaient de faire au
mieux. A chacun de s'adapter à son enfant et de trouver les clés
pour lui permettre d'être épanoui. »
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